Tirant son origine du mot polynésien « tatau », le tatouage est une pratique très ancienne adoptée par plusieurs peuples. Il s’agit en effet, d’une pratique qui consiste à réaliser un dessin sur la peau par l’introduction cutanée d’encre ou autres pigments. Cette forme de modification corporelle revêtait plusieurs significations selon chaque peuple. Voici dans cet article, quelques significations de tatouage dans certaines civilisations.
Le tatouage chez les Aïnus
Dans l’Asie occidentale, plus précisément chez les peuples Aïnus (nomades), le tatouage a une connotation religieuse et permet de connaître le statut social d’un individu. Ainsi, les femmes mariées et celles en âge de se marier étaient reconnues grâce à leur tatouage. Pour découvrir ces différents tatouages, cliquez ici. Grâce à leurs multiples déplacements, les peuple Aïnus ont pu introduire leur pratique de tatouages dans plusieurs cultures. C’est le cas du Japon. Cependant, ce dernier a rejeté toute connotation religieuse de la pratique. C’est ainsi que le tatouage a été longtemps utilisé pour marquer les criminels. Ce n’est qu’après le 18è siècle, que le tatouage a connu une meilleure évolution et a été érigé en art au Japon.
Le tatouage chez les Maoris
La culture du tatouage a connu un grand essor dans les îles pacifiques et la Nouvelle Zélande grâce aux polynésiens. Chez les Maoris et certains peuples des îles de la Polynésie, il s’agit d’un art sacré qui n’est réservé qu’aux initiés. La réalisation de tatouage se fait suivant des procédures et rituels religieux stricts. Dans ces communautés, le tatouage indiquait la généalogie, le rang et la maturité sexuelle de l’individu dans la société. Être tatoué était signe de force, de richesse et de pouvoir. Par conséquent, les guerriers et les chefs portaient les tatouages les plus grands et les mieux structurés. Tout comme les Maoris, les Incas, les Mayas et les Aztèques accordent une grande place aux pratiques de tatouages dans leurs rites.